Comme un fleuve trop grand
(P et M : Romain DIDIER)
J’ai le coeur comme un fleuve trop grand
J’imagine qu’il ressemble au vôtre
Les amours y suivent le courant
Et s’échouent parfois, à qui la faute
Les amours y suivent le courant
Et s’échouent parfois, à qui la faute
J’ai le coeur comme un fleuve si grand
Que d’une rive je ne vois pas l’autre
A quoi bon faire des ronds dedans
S’ils s’épuisent sans joindre les côtes
A quoi bon faire des ronds dedans
S’ils s’épuisent sans joindre les côtes
J’ai le coeur comme un fleuve trop grand
Que sa source me paraît lointaine
Garde-t-il le même goût qu’avant
Que l’eau douce et le sel ne s’éprennent
Garde-t-il le même goût qu’avant
Que l’eau douce et le sel ne s’éprennent
J’ai le coeur comme un fleuve si grand
Qu’il naufrage parfois mes je t’aime
A quoi bon se faire des serments
Qu’à l’estuaire on reconnaît à peine
A quoi bon se faire des serments
Qu’à l’estuaire on reconnaît à peine
J’ai le coeur comme un fleuve trop grand
Dieu que l’eau peut être insouciante
Elle s’amuse avec les courants
Et ne suit que le sens de la pente
Elle s’amuse avec les courants
Et ne suit que le sens de la pente
J’ai le coeur comme un fleuve si grand
Plus il coule, plus il prend de place
Plus il s’ouvre vers l’océan
Plus j’ai peur que ses vagues me dépassent
J’ai le coeur comme le Saint-Laurent
Et ce soir il est à marée basse